Jean-Pierre Martinet

Portrait de l'écrivain Jean-Pierre Martinet

Paru chez Finitude

L’auteur

Jean-Pierre Martinet est né à Libourne en 1944. Élève brillant, il consacre d’abord sa vie au cinéma et devient assistant-réalisateur, mais le désenchantement est rapide. En 1978, à 34 ans, il renonce définitivement à son rêve de réaliser un jour son propre film. Il quitte alors son emploi, saisissant l’occasion d’un petit héritage pour acheter un kiosque à journaux à Tours. Cette désillusion coïncide avec la rédaction de Jérôme.
Dès 1975, son premier roman, La Somnolence, lui avait attiré la reconnaissance de certains critiques qui ont salué sa virtuosité; mais Martinet est loin de faire l’unanimité tant ses récits sont d’un pessimisme sans bornes. C’est d’ailleurs cette noirceur que l’on reprochera encore à son second livre, considéré comme son chef-d’œuvre, Jérôme (1978).
En 1986 paraissent deux romans, L’ombre des forêts et Ceux qui n’en mènent pas large, puis Martinet cesse d’écrire. Comme le héros de Jérôme, il revient vivre, à plus de 40 ans, chez sa mère, à Libourne, et sombre définitivement dans l’alcool qui, depuis longtemps déjà, l’accompagne. Il meurt, hémiplégique, en 1993. Il a seulement 49 ans.

Bibliographie

  • La Somnolence, Jean-Jacques Pauvert, 1975.
  • Un Apostolat d’A. T’Serstevens, misère de l’Utopie, Alfred Eibel, 1975.
  • Jérôme, Le Sagittaire, 1978.
  • Ceux qui n’en mènent pas large, Le dilettante, 1986.
  • L’Ombre des Forêts, La Table Ronde, 1986.
  • La grande vie, L’Arbre vengeur, 2006.
  • Nuits bleues, calmes bières , Finitude, 2006.
  • Le Peuple des miroirs, France Univers, 2010.