La cité de la soif

Phillip Quinn Morris

À propos du livre

Premier de sa génération à sortir de la cabane familiale au fond des marais de l’Alabama, Bennie J. Reynolds est devenu l’homme le plus puissant du Comté, sa femme est la plus belle, sa maison la plus grande et ses enfants les plus populaires de la région. Grâce à son formidable sens des affaires, il s’est débrouillé pour tenir au creux de sa main le cœur, l’âme et le portefeuille de ses concitoyens en devenant le seul pourvoyeur d’alcool de la ville, la Cité de la soif comme il se plaît à l’appeler.
Mélange détonnant de gentillesse du Sud et de sans-gêne parvenu, la famille Reynolds est un peu clinquante, certes, mais qu’importe. Ici on est dans le Sud, et dans le Sud on aime la réussite et on s’arrange avec le reste, du moment qu’on respecte les traditions, les chiens, l’élection de Miss Coton et la Fête du Raton Laveur. Pourtant, cet été 1970 pourrait bien ébranler toutes les confor­tables certitudes de Bennie J.

Dans la plus pure tradition de la littérature du Sud profond, façon Harry Crews, la Cité de la soif est un roman généreux, excessif, qui mêle avec bonheur humour et tendresse.

 

« Parmi les personnages de Phillip Quinn Morris, il n’y a pas de place pour les esprits faibles, ni pour ceux qui ont un trop grand sens moral. On ne peut qu’admirer leur manière de prendre la vie comme un jeu, malgré les mauvaises cartes qu’ils ont reçues. » Robert Olmstead

 

Roman

Traduit de l'américain par Fanny Wallendorf

2019

14,5 x 22 cm

336 pages

isbn 978-2-36339-115-5

22 euros