Retour de Barbarie
Raymond Guérin

À propos du livre
En décembre 1943, Raymond Guérin sort du stalag où il vient de passer trois ans et demi. Il arrive à Paris et découvre la France de l’Occupation, bien différente de celle qu’il avait laissée en 1940. Il constate qu’ici aussi la sottise bat son plein.
Il reprend contact avec le petit monde littéraire parisien. Piloté par Marcel Arland, Jean Paulhan ou Gaston Gallimard, il rend visite à Camus, Sartre, Queneau, Chardonne, à son compagnon de détention Henri Cartier-Bresson, et à bien d’autres encore. Il sort, va au restaurant — fait connaissance avec le marché noir —, va au théâtre et comprend combien la détention l’a marqué, combien il est aujourd’hui «différent».
Retour de Barbarie est le journal de cette période, celle qui lui fera écrire dans une lettre à Henri Calet: «Je me fais l’effet d’un revenant, d’un fantôme. Je n’ai plus ma place dans ce monde étouffant et fascisé».
Presse
Ce texte bref, comme brûlé de l’intérieur, est saisissant. Outre le document exceptionnel qu’il constitue sur le Paris des belles-lettres occupé, Retour de Barbarie est un concentré de Guérin. Sa souffrance inapaisable, sa révolte inextinguible, son orgueil de romancier, son talent d’entomologiste, ce mélange de masochisme et de vanité, sa haine des lâches, se bousculent dans ce grand petit livre qui fait, soixante ans après, un bruit d’enfer.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
Raymond Guérin à nu.
Marine Laval, Télérama.
Raymond Guérin est un entomologiste désenchanté.
Valérie Cadet , Le Monde.
Retour de Barbarie se lit comme une description eberluée du monde littéraire.
J.-Cl. Raspiengeas, La Croix.
Suprêmement émouvant.
Yves Harté , Sud Ouest.
Journal
Préface de Jean-Paul Kauffmann
2005
12 x 17
144 pages
isbn 978-2-912667-29-8
Épuisé
Il existe un tirage de tête: 35 exemplaires sur papier de Grisaille à 50 euros. (pour les tirages de tête, nous contacter directement)