A tout prix

Roger Rudigoz

journal 1961-1962

À propos du livre

Il paraît qu’on n’est pas sérieux quand on a 17 ans et qu’on est poète. Mais Roger Rudigoz sait surtout qu’on n’est pas verni quand on en a 40 et qu’on l’est resté…
Il ne demande pourtant pas grand-chose, juste qu’on lui foute la paix et qu’on le laisse écrire. Est-ce trop demander ? Manifestement oui, tant il a l’impression que le monde entier se ligue contre lui, du percepteur à son patron, de son éditeur à ses voisins, jusqu’aux chiens avides de la chair de ses mollets.
Ici, pas de langue de bois, pas de bons sentiments, juste une voix lucide et puissante qui s’est toujours bien gardée de hurler avec la meute.

 

Presse

Roger Rudigoz, méconnu dès l’origine, quasiment oublié aujourd’hui. Or il y a objectivement dans les pages de son Journal cent fois plus de littérature pétante, craquante, fulminante, que dans tous les volumes rassemblés et cousus de dizaines d’auteurs primés, consacrés et pourquoi pas nobélisés, de son époque et de la nôtre.
Eric Chevillard, L’autofictif.

Nous tenons avec Roger Rudigoz l’un de nos écrivains les plus scandaleusement méconnus. Il y a une injustice à réparer.
Le Monde.

Un ton qui rappelle souvent celui de Jules Renard.
Didier Garcia, le Matricule des anges.

Journal

2014

14,5 x 22

208 pages

isbn 978-2-36339-039-4

19,50 euros