Fuir l’Eden

Olivier Dorchamps

À propos du livre

« Elle a mon âge. Ses yeux clairs ont peu dormi. Elle est jolie, perdue dans sa solitude. Elle doit porter un peu de rouge à lèvres mais c’est discret. Comme elle. Une fille invisible au rouge à lèvres discret. Elle me rappelle ma mère ; des bribes de ma mère. Sa douceur. Sa mélancolie. Sa fragilité. Comme un puzzle, si tu veux, les morceaux du bord. Avec un grand vide au milieu. »

Adam a dix-sept ans et vient de tomber amoureux, là, sur le quai de la gare de Clapham Junction, à deux pas de cet immeuble de la banlieue de Londres où la vie est devenue si sombre. Cette fille aux yeux clairs est comme une promesse, celle d’un ailleurs, d’une vie de l’autre côté de la voie ferrée, du bon côté. Mais comment apprendre à aimer quand depuis son enfance on a connu plus de coups que de caresses ? Comment choisir les mots, comment choisir les gestes ?
Mais avant tout, il faut la retrouver…

 

Prix Louis Guilloux
Prix des Lecteurs de la Maison du Livre
Prix des Jeunes – Alain Spiess
Prix du roman Cezam

Finaliste Prix Polar Michel Lebrun
Finaliste Prix littéraire du deuxième roman
Finaliste Prix de l’Union interalliée
Sélection Prix du roman Coiffard

Sélection Prix Alain Spiess
Sélection Prix Jésus Paradis

Presse

Fuir l’Eden est un mélange entre les aspirations romantiques d’un grand gosse, un ange à la figure sale, et la terrible altérité du réel, la souffrance sociale, intime, générationnelle.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Ce deuxième roman confirme un écrivain de toute première force. […] C’est la marche du temps actuel qui se donne ainsi à lire à chaque page de ce texte ambitieux et sensible, éclairé par de superbes figures de femmes.
Jean-Claude Lebrun, L’Humanité.

Un roman redoutablement habile et subtil, mélancolique et alerte, qui combine le romanesque et le politique avec une remarquable virtuosité d’écriture. 
Xavier Leherpeur, France Inter.

Un roman qui met de la lumière aux endroits où elle peine à apparaître.
TV5 Monde.

Dans ce roman éclairé de bout en bout par des présences féminines, Olivier Dorchamps confirme son talent. Il crée un climat poignant, réaliste mais rarement pesant. À la manière d’un Ken Loach revisité. 
Laurence Bertels, La Libre Belgique.

Fuir l’Eden est un roman d’amour, d’un frère pour une soeur. D’un fils pour une mère. D’un garçon de banlieue pour une fille des beaux quartiers et d’un gamin perdu pour une vieille aveugle irlandaise. Et ce roman questionne : jusqu’où peut-on aller par amour ?
France Bleu Touraine.

Un très beau roman d’initiation près d’un Eden de béton contre lequel tous les rêves ne se brisent pas.
Jean-Philippe Blondel, Est Eclair.

Ce livre, c’est l’histoire d’un gamin qui va finir par croiser les bonnes personnes et mettre ainsi fin au déterminisme social. […] Une vraie réussite, qui nous emporte.
Anne-Charlotte Pannier, La Voix du Nord.

Une histoire d’amour où l’amour fraternel prend une importance capitale. 
Le Courrier.

Un roman lumineux et plein d’espoir.
Audrey Verbist, L’Avenir.

Les libraires

Plus intelligemment émouvant qu’un film de Ken Loach, le dernier livre d’Olivier Dorchamps a en outre su garder les qualités littéraires de Ceux que je suis.
Sauramps, Alès.

Fuir l’Eden est un roman surprenant de justesse et de délicatesse.
Librairie Coiffard, Nantes.

Il n’est jamais facile de sortir un deuxième roman après un succès avec le premier, Ceux que je suis. Ce pari est réussi pour Olivier Dorchamps. […] Avec sa délicatesse, son humanisme, son écriture tout en émotion et compassion, Olivier Dorchamps nous livre un roman solaire sur la rugosité de l’existence et le drame du quotidien. Sublime. À lire absolument, vous en ressortirez bouleversé.
Entrée livres, Verdun.

Après un premier roman remarquable, Olivier Dorchamps revient en force avec un texte qui tient toutes ses promesses. Un roman social qui percute avec des personnages attachants et riche en émotion.
Librairie Clareton, Béziers

Un roman extrêmement touchant et émouvant qui ne tombe ni dans le pathos, ni dans l’apitoiement et encore moins dans les bons sentiments. On fait le plein d’humanité et ça fait du bien !
Librairie des Canuts, Lyon.

L’écriture est tout dans ce roman. Chaque mot compte. La langue est fluide et très travaillée pour restituer la voix d’un ado de 17 ans qui a grandi trop vite. […] Un roman éprouvant, bouleversant, captivant.
La Petite librairie, Sommières.

Ce roman est un très beau texte sur l’Amour, l’amour fraternel, l’amour marital mais surtout sur l’amour parental et ses ravages quand il manque.
Cultura, Creil.

L’écriture d’Olivier Dorchamps nous bouleverse de par sa lumière et son rythme qui nous plongent dans les pensées de son personnage. On a ri (presque) pleuré et surtout vibré au travers des aventures d’Adam.
Librairie Les Parleuses, Nice.

Après Ceux que je suis, qui fut déjà un immense coup de coeur, le nouveau roman d’Olivier Dorchamps est cette fois un vrai choc littéraire. Toujours au plus proche d’une réalité souvent cruelle, il nous livre l’histoire d’un jeune homme qui va devoir lutter pour sa « survie » aussi bien morale que physique dans un environnement toujours plus hostile. Une rencontre risque de changer le cours des choses. Roman absolument bouleversant, de par son histoire mais surtout pour toutes les émotions que l’auteur nous fait vivre et ressentir par son écriture si sensible et juste.
Mille paresses, Le Pradet.

Un petit miracle, ce livre. Quel talent ! Coup de coeur, coup de foudre et coup de maître. C’est pur, c’est beau, c’est juste. Enfin un roman social qui ne manipule pas le lecteur, qui ne moralise pas, qui ne cherche pas à épater mais qui émeut simplement (presque modestement ?), qui retourne franchement et qui « reste ». Des lectures de ce niveau, c’est rare et ça fait vraiment du bien. 
La Belle Histoire, La Tour-du-Pin.

Une histoire d’amour, de famille dysfonctionnelle, de lutte pour s’en sortir… Le ton est juste, le style remarquable, le propos touchant… À lire !
Maupetit, Marseille.

Un roman d’apprentissage aux tonalités sociales. […] Un très bon roman au ton juste.
Cultura, Chambray-lès-Tours.

Olivier Dorchamps place Adam sous vos yeux et fait en sorte que vous ressentiez tout ce qu’il vit de façon très profonde. Préparez-vous à vous sentir amoureux, plein de rage, incroyablement malheureux, sur un petit nuage, désespéré, fou de désir… Ce roman est à la fois un concentré explosif d’émotions et le récit tout en délicatesse d’une vie qui peine à démarrer comme on l’espérerait. Une vraie grande réussite. 
La Pléiade, Cagnes-sur-Mer.

Que d’émotions dans ce livre d’Olivier Dorchamps où l’on découvre la vie d’Adam, ado de 17 ans qui nous bouleverse. […] Olivier Dorchamps nous avait déjà charmés avec Ceux que je suis, on en redemande !
Grain de Lire, Lalinde.

Fuir l’Eden est un magnifique roman d’apprentissage dans lequel la brutalité du quotidien, du quartier et des coups portés par un père même pas nommé mais surnommé « l’autre », côtoie la sensibilité, la profondeur et la beauté des sentiments qui habitent Adam pour sa soeur, et pour une jeune inconnue. […] Olivier Dorchamps nous offre un nouveau roman qui sonne juste, avec ce qu’il faut de rage et de pudeur, de brutalité et de délicatesse. Enfin, l’espoir est au coeur de ce roman social et familial, parfois douloureux certes mais toujours salvateur.
Les 3 souhaits, Morteau.

Roman

2022

13,5 x 20 cm

272 pages

isbn 978-2-36339-159-9

19 euros