Le train des jours

Gilles Ortlieb

À propos du livre

Il est des écrivains qui, dans leur journal, assènent leur sagesse à coups de formules formidablement définitives. Gilles Ortlieb n’est pas de ceux-là. Il préfère nous donner à voir ce que l’homme pressé ne voit plus, ces petits riens du quotidien qui en sont toute la poésie.
Dans Le train des jours, chronique d’une année, il s’amuse malicieusement de ces pépites qui condensent les travers de notre époque :
« Début mai. Sur le livre d’or de la chapelle “toutes confessions” d’Orly Sud, cette annotation, parmi les toutes dernières : “Seigneur, faites que je sois muté à Carcassonne, en juillet…”. »

Presse

Devant l’écran-fenêtre du train défilent et se renouvellent de minute en minute les mille et une banalités de la vie courante, avec le linge aux fenêtres, les éclats d’intimité dévoilée, les flonflons de l’activité humaine, l’invasion des Pères Noël gonflables, les «colifichets lumineux», les rouleaux de foin dessinant des géométries coloriées dans les prés, les affiches vantant un «Concours de la Grenouille à Sierck-les-Bains» ou une course de «stock-car à Stockem», une fête de quartien à Luxembourg.
Frank Wilhem, Tageblatt.

Gilles Ortlieb offre au lecteur le bonheur d’une écriture serrée, perçante et sensuelle à la fois, en prise sur la pauvreté du quotidien.
Alain Bertrand, La Revue générale.

Carnets

2010

12 x 17

112 pages

isbn 978-2-912667-78-6

13,50 euros