Par le trou de la serrure

Harry Crews

À propos du livre

Harry Crews écrit toujours à hauteur d’homme. Qu’il nous entraîne au bord du ring pour assister à un match de Mike Tyson en compagnie de Madonna et de Sean Penn, qu’il nous raconte quelques jours passés avec David Duke, le trop charismatique « Grand Sorcier » du Ku Klux Klan, ou avec un redoutable télévangéliste, il le fait toujours avec une humanité et une justesse incomparables. Même chose quand il se penche sur son enfance pauvre dans une ferme du comté de Bacon, Géorgie, qu’il évoque la noyade de son fils dans la piscine des voisins, ou ses tourments d’écrivain alcoolique, la pudeur affleure toujours. Il fait naître l’émotion, il nous touche et nous rappelle, s’il en était besoin, qu’il fut un des grands écrivains américains de sa génération.

Harry Crews avait établi le manuscrit de ce recueil quelques années avant sa mort. Resté dans un tiroir, il ne fut jamais publié. Byron Crews, le fils d’Harry, nous l’a confié. Nous en sommes fiers.

 

Presse

L’ensemble est de très haute tenue. Harry Crews écrit ici les plus belles pages de son oeuvre.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine.

Ces tranches de vie forment un florilège résolument revigorant où l’intelligence s’oxygène.
Macha Séry, Le Monde.

Intelligence, pudeur, sincérité, lyrisme parfois: quel que soit le sujet abordé, Harry Crews nous emmène avec lui. C’est l’Amérique d’hier. C’est encore celle d’aujourd’hui. 
Geneviève Simon, La Libre Belgique.

Un excellent Crews. Brillant.
Christophe Mercier, Le Figaro.

Un magnifique conteur.
Frantz Hoëz, L’Obs.

Harry Crews le bagarreur, le tatoué, le redneck, sorte de Waylon Jennings touché par la grâce de l’écriture, se met en permanence à nu et dévoile, non sans une infinie pudeur, toute la profondeur de ses états d’âme. Grandiose.
Philippe Blanchet, Rolling Stone.

Un Harry Crews droit debout dans ses convictions, humble parmi les humbles et tout aussi sarcastique et féroce face aux requins de l’american way of life.
Martine Laval, Le Matricule des anges.

Voici 27 textes où le géant américain nous fait passer en un paragraphe de la magie au malaise. C’est sauvage, drôle, ravageur, fatal.
Séverine Guillemet, Sud Ouest.

Harry Crews s’emploie à passer l’Amérique au scalpel d’une écriture dure et crue, en laminant au passage la bonne conscience. Mordant.
Jean-François Pluijgers, Focus Vif.

Harry Crews se dévoile, revient sur son enfance de péquenots, ses démons entre deuil et addiction.
Cécile Lecoultre, La Tribune de Genève.

Ce recueil plein de pépites fait résonner, dix ans après sa mort, la voix attachante et bourrue de cet inimitable redneck aux yeux bleus.
Bernard Quiriny, L’Opinion.

Homme rude, cow-boy moderne, ancien Marine, Harry Crews possédait une sensibilité qu’il savait mettre en mots. […] Justesse, humour, bienveillance, dignité, on retrouve tout ici, tout ce qui a façonné l’oeuvre de Crews. Avec la sensation de voir l’Amérique.
Christophe Laurent, Corse Matin.

Les libraires

Du charisme, de la gueule, du corps, et aussi de la douceur, de la nostalgie, et de l’amour. Du grand Harry Crews.
Librairie La Manoeuvre, Paris.

Harry Crews, la littérature qui a du poil au ventre ! Délicieux, subtil et spirituel : l’essayer, c’est l’adopter.
Librairie L’Astragale, Lyon.

Les chroniques d’un autodidacte « péquenots » du Sud des États-Unis sont aussi émouvantes que cinglantes comme la gnôle. Un coeur authentique et libre.
Librairie Une page à écrire, Janville.

Traduction de Nicolas Richard et postface de Joseph Incardona

2021

14,5 x 22 cm

352 pages

isbn 978-2-36339-153-7

24 euros