Vie et mort de Vernon Sullivan

Dimitri Kantcheloff

À propos du livre

« Je vais te le faire, moi, ton best-seller ! Et sûr de son coup, il parie qu’il peut boucler ça en dix jours.
On sait Boris loufoque et un peu porté sur l’exagération. Ce n’est pas la première fois qu’il s’emballe. Mais son idée n’a rien d’un gag, jure-t-il. Il a même une vision assez précise de ce qu’il conviendrait de faire.
Il suffirait d’inventer de toutes pièces un auteur américain à scandale. Noir et alcoolique de préférence. Et victime de la censure de son pays, bien sûr.
Aux fins de parfaire le subterfuge et de ne négliger ni l’absurde ni l’ironie de la manœuvre, Boris, dans un sourire, propose même d’endosser le rôle de traducteur.
On se serre la main, s’embrasse ; on n’ira pas jusqu’à ouvrir le champagne, il n’est que 10h30. Mais le pari est lancé. »

Dans un jeu de miroirs, entre fiction et réalité, Dimitri Kantcheloff donne vie à un de ces discrets drames intimes de l’histoire littéraire. Il offre à Boris Vian, écrivain dévoré vivant par son double Vernon Sullivan, un hommage à sa mesure, élégant, virevoltant et poignant.

 

Sélection Prix Renaudot
Sélection Prix Maison Rouge
Sélection Prix Privat
Sélection Prix Pampelonne Ramatuelle
Sélection Prix de l’Instant

 

 

Presse

Sélection 10 romans coups de coeur de la rentrée littéraire de L’Express

 

Ça va vite, c’est joyeux, c’est inventif, c’est délicieux ! Ce roman m’a emballé, c’est jubilatoire.
Augustin Trapenard, La Grande Librairie, France 5.

À rebours de ces exofictions qui déforment grossièrement des figures artistiques du passé, Kantcheloff rend avec beaucoup de justesse la personnalité profonde de Vian, dans un roman lucide et touchant.
Louis-Henri de La Rochefoucauld, L’Express.

À la fois léger et poignant, ça swingue, avec un brin de mélancolie, ça s’avale en un rien de temps, on y pense longtemps, « c’est épatant », comme aurait dit Boris.
Nicolas Carreau, Europe 1.

Dimitri Kantcheloff imprime un fougueux tempo be-bop à son récit. 
Denis Cosnard, Le Monde.

Dimitri Kantcheloff restitue fidèlement l’atmosphère du Saint-Germain-des-Prés de l’après-guerre. […] Tendre et revigorant.
Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine.

Le Quartier latin enfiévré de l’époque revit derrière l’étrange drame par la grâce d’une langue qui swingue, élégante et imprévisible. 
Antoine Faure, Lire Magazine littéraire.

Un superbe roman délicieusement écrit.
Alex Dutilh, Open Jazz, France Culture.

Une évocation émouvante et inédite, entre biographie et (discrète) fiction. […] À lire sur fond de “Mood Indigo”.
Philippe Blanchet, Rolling Stone.

D’un style malicieux à la Queneau, on revient ici sur le subterfuge littéraire qui pourrit la carrière de Boris Vian. […] Un hommage poignant à un écrivain génial dévoré par son double. 
Madame Figaro.

Le récit de Dimitri Kantcheloff, vif, désinvolte, colle élégamment à son sujet. Heureux brassage de réalité et de fiction, le cocktail est épatant.
Nathalie Peyrebonne, Le Canard enchaîné.

Un roman aussi swinguant qu’envoûtant. […] Une aisance d’écriture qui frôle la grâce.
Martine Laval, Siné Mensuel.

Ce roman fait penser, par son ironie bienvenue, son élégance discrète, à la trilogie biographique de Jean Echenoz.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Un bref roman plein d’une ironie fraternelle.
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud Ouest.

Il y a dans cette écriture douce-amère une véritable tendresse, mais une tendresse qui peut être dure. Et puis il y a une mélodie nostalgique qui donne envie de replonger dans cette époque, d’écouter un disque de jazz, et de relire Boris Vian, quel que soit le nom de plume employé par ce diable de pataphysicien. Une bien belle réussite. 
Julien Védrenne, K-Libre.

Dimitri Kantcheloff fait revivre le Saint-Germain-des-Prés de Boris Vian. Un régal.
Laurence Rémila, Technikart.

Loin d’une simple biographie, Kantcheloff mêle réalité et fiction avec style.
Olivier Bousquet, VSD.

Émouvant et nerveux, ce roman, court et épatant, alterne judicieusement entre distance, proximité et élégance. Un vrai plaisir de lecture. 
Laurence Bertels, La Libre Belgique.

Dimitri Kantcheloff transforme cette affaire Sullivan en un roman passionnant, jouant, à la fois sur le côté pittoresque de la reconstruction historique, sur la notoriété des personnages secondaires, et surtout sur la vitesse, la pulsation, les acrobaties de la phrase, les irruptions de l’auteur dans l’action, qu’il assaisonne de petits commentaires sarcastiques – le style, en somme, qui est remarquable.
Bernard Quiriny, L’Opinion.

Un roman au style élégant et concis.
Laure Albernhe, TSF Jazz.

Attention pépite ! Il y a du feu à chacune des 162 pages, de l’audace littéraire, de la tension addictive, et autant d’humeurs expressives qui créent un véritable plaisir à suivre la mécanique d’une supercherie éditoriale.
Florence Millioud, La Tribune de Genève.

Écriture enlevée, fausse légèreté et douce ironie instaurent avec cette biographie romancée une distance délicate, une pudeur nécessaire. […]Vie et mort de Vernon Sullivan est un swing, endiablé, qui révèle avec élégance le drame intime d’un écrivain confronté à l’échec de ses propres romans.
Anne Pitteloud, Le Courrier.

Un bref roman aussi effervescent que son sujet. Exaltant !
Thierry Raboud, La Liberté.

Le roman de Dimitri Kantcheloff pétille de détails réjouissants.
Pierre Maury, Le Soir.

Un original et ludique roman qui nous plonge dans l’ambiance virevoltante du Saint-Germain-des-Prés de Vian.
Audrey Verbist, L’Avenir.

Avec ses chapitres courts, ses phrases saccadées et son tempo endiablé, ce texte tient le lecteur en haleine de bout en bout. On le termine en quelques heures, abasourdi et émerveillé par le voyage temporel et littéraire que l’on vient d’effectuer. Très chaudement recommandé.
Jean-Philippe Blondel, L’Est éclair.

Ce roman, ébouriffant, vif et drôle, nous entraîne dans la ronde aux rythmes jazzy de Boris Vian avec ses mensonges, ses désirs, son insatiable soif d’écriture et de reconnaissance. 
Blandine Hutin-Mercier, Le Populaire du Centre.

Par une écriture d’une brillante vivacité et à la désinvolture maîtrisée, Dimitri Kantcheloff revient sur un de ces discrets drames intimes de l’histoire littéraire.
Marie-Aimée Bonnefoy, La Charente libre.

Une écriture légère qui s’imprègne du rythme endiablé qu’avait la vie de Boris Vian.
Florian Simeoni, Var Matin.

Rapide, léger, fluide. […] Un hommage plaisant à Boris Vian.
Robert Colonna D’Istria, Corse Matin.

 

 

Les libraires

Les Germanopratins invétérés auront repéré dans ce titre le double légendaire de Boris Vian, à qui ce texte entraînant et inventif rend un hommage digne de ce nom, pour que l’écume des jours continue d’irriguer nos rivages. 
Guillaume, Librairie L’Écume des pages, Paris.

Rock, tendre, subversif, le livre fait de Boris un ami que l’on (ré)apprend à (re)connaître. L’ombre derrière les grands mots de ses livres et le coeur battant, malade à chair et à vif de la poésie de ses propres oeuvres. Homme double, inspiré et tourmenté… Vernon est mort, vive Boris !
Zoraïde, Librairie des Fables, Château-Thierry.

Un excellent roman sur les riches heures de Saint-Germain-des-Prés et sur la vie d’un jeune auteur et musicien fantasque traqué par la mort et sans cesse à la recherche du succès.
Guillaume, Librairie Charlemagne, Toulon.

Vous rêviez de sentir l’atmosphère du St Germain des Prés de l’entre-deux guerres ? C’est chose faite avec ce roman immersif qui nous rappelle la facétie et l’ambition de Boris Vian, écrivain prolifique qu’on a tout de suite envie de relire…
Émilie, Librairie Pantagruel, Marseille.

Un vibrant hommage sous forme de jeu de miroirs entre fiction et réalité, Boris Vian et son double : Vernon Sullivan.
Céline, librairie l’Armitière, Rouen.

Un bon roman qui revient sur un des plus gros scandales d’après-guerre en France, et sur la vie d’un auteur aujourd’hui culte. Un texte bien documenté qui nous plonge dans cette époque pleine de tourments.
Thomas, Librairie du Marais, Mayenne.

Comment et pourquoi Boris Vian, qui peinait à atteindre la célébrité et la prospérité, crée son alias Vernon Sullivan, écrivain fictif noir américain, sulfureux et maudit ? C’est ce que propose de découvrir Dimitri Kantcheloff dans ce roman passionnant, qui ressuscite la vie littéraire des années 40 et le caractère fantasque de l’écrivain. Un très bon roman !
Marion, Librairie Le Vrai Lieu, Gradignan.

Une fiction/non-fiction sur l’auteur « Vernon Sullivan » imaginé de toutes pièces par Boris Vian : une plongée dans la France de l’après Seconde Guerre mondiale.
Christophe, Librairie Les Nouveautés, Paris.

Cet excellent roman fait revivre l’affaire du sulfureux Vernon Sullivan (alias Boris Vian) et rend un vibrant hommage à cet écrivain de génie dont la vie est digne d’un roman.
Cécile, Librairie Le Passeur, Bordeaux.

Un récit documenté tout en justesse […] Une très belle lecture, une revisite pointilliste et jazzistique. Libératrice, à sa façon. Fascinante et touchante, en tout cas.
Margot, Librairie Les Vinzelles, Volvic.

L’une des plus fameuses supercheries littéraires racontée avec un panache digne de Boris Vian lui-même. Une réussite !
Roxanne, Librairie L’Oiseau Tempête, Saint-Nazaire.

La vie romancée de ce jeune prodige que fut Boris Vian. On y découvre, dans le Paris d’après-guerre, un auteur qui a la fureur de vivre, quitte à brûler la chandelle par les deux bouts, les petites guerres intestines du milieu de l’édition et les caves « bath » de l’époque. Un roman qui swingue !
Jennifer, Librairie Dinali, Strasbourg.

Un hommage virevoltant à Boris Vian et à sa créature, Vernon Sullivan, dans le Quartier Latin survolté des boîtes de jazz. Ça swingue, ça pétille dans un tempo endiablé, à l’image de la vie du Bison Ravi !
Antoine, Librairie Le Tumulte, Vouvray-sur-Loire.

Par ce portrait enlevé de quelques années de Boris Vian, Kantcheloff nous plonge dans le Paris de l’existentialisme, à la rencontre de Beauvoir, de Sartre, mais aussi Raymond Queneau, l’abbé et poète Jean Grosjean. […] Histoire et fiction se confondent dans cette brève fresque d’une vie fulgurante.
Raphaël, Librairie La Procure, Versailles. 

Un petit bijou de littérature, un texte audacieux et intelligent. 
Marie-Adélaïde, Librairie Doucet, Le Mans.

Un très beau livre sur la figure de Boris Vian.
Camille et Simon, Librairie La Bicyclette Bleue, Paris.

Une écriture incisive, des chapitres courts, une rythmique intense à l’image de la vie de cet artiste fascinant.
Emilie, Fnac Orly.

Fiction et réalité se mêlent dans ce très beau livre en un hommage au génie et aux travers du grand écrivain.
Alexia, La Galerne, Le Havre.

Un roman-hommage poignant sur Boris Vian, mis en scène par un habile jeu de miroirs entre la fiction et la réalité, c’est virevoltant, échenozien, rock et subversif, tout cela à la fois !
Josée-Anne Paradis, Les Libraires.

Dimitri Kantcheloff nous offre un récit à la hauteur de la fantaisie de Boris Vian. […] C’est drôle, bien écrit, fantasque comme un livre de Vian.
Rémy, Librairie Au Temps Lire, Lambersart.

Le livre nous plonge en quelques mots dans le bouillonnant Paris de Saint-Germain-des-prés. […] C’est à la fois léger, passionnant, poétique et dramatique ! Un roman que nous avons hâte de pouvoir défendre durant cette rentrée.
François, Librairie Passage Culturel, Cholet.

Dans une fougue digne de Boris Vian, Dimitri Kantcheloff retrace le parcours d’une oeuvre, d’un pseudo, d’un homme, ce surdoué à qui Vernon Sullivan a parfois fait de l’ombre et nous fait regretter de ne pas avoir croisé la route de cet être inclassable, libre, inspiré, excessif et si attachant.
Max, Librairie Vaux Livres, Vaux-le-Pénil

L’histoire incroyable du roman J’irai cracher sur vos tombes. C’est aussi une tranche de vie de Boris Vian qui nous est contée dans cette fiction-non-fiction entraînante.
Frédérique, Librairie Mots et images, Guingamp.

Une écriture énergique, joviale qui nous embarque dans le Paris du XXème siècle à la rencontre de Boris Vian et surtout de son double sulfureux. Un roman dansant qui se dévore avec un grand sourire.
Julian, Librairie Privat, Toulouse.

Roman

2023

13,5 x 20 cm

176 pages

isbn 978-2-36339-194-0

17,50 euros