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21 irréductibles

Raphaël SORIN

À propos du livre

Raphaël Sorin nous offre vingt et un entretiens avec des écrivains dont il a croisé le chemin, vingt et un “irréductibles” qui se nomment Marc Bernard, Henri Pollès, Henri Thomas, André Fraigneau, Louis Calaferte, Marcel Mariën, Béatrice Appia (sur Eugène Dabit), Edmond Jabès, Georges Schehadé, Georges Simenon, Michel Ohl, Julien Green, Gérard Macé, Roland Dumas (sur Roger Gilbert-Lecomte), Ghérasim Luca, Jean Hugo, Christian Guillet, Bernard Frank, André Pieyre de Mandiargues, Yves Martin et Elias Canetti.

Une douzaine de photos ou fac-similés illustrent l’ouvrage.

Entretiens / 16€ (épuisé). 15 exemplaires sur papier rose, enrichis d’une photographie originale de Carlos Freire, représentant l’auteur en compagnie de Charles Bukowski, à 150€ (pour les tirage de tête, nous contacter directement)

La presse en parle …

Il écrit peu mais se souvient de tout. Il connaît des écrivains si méconnus qu’on dirait parfois qu’il les a inventés. Il est l’enfant naturel du pop art et de la Nouvelle Vague.
Né à Chambéry en 1942, d’un père polonais et d’une mère turque, il est le plus cosmopolite des éditeurs germanopratins — hier Champ libre, le Sagittaire, Flammarion, Fayard; aujourd’hui Libella. Il se flatte d’avoir publié Houellebecq, on lui sait gré d’avoir découvert Jean-Pierre Martinet. C’est un passeur hors pair.
Au compte-gouttes, Raphaël Sorin livre ses produits d’entretiens. Dans 21 Irréductibles, il recueille les larmes de Marc Bernard, les regrets d’Henri Thomas, les aveux de Louis Calaferte, les sourires de Marcel Mariën, les dernières confidences de Georges Simenon et poursuit un dialogue ininterrompu avec son oncle, Elias Canetti. Le 22ème irréductible, c’est Sorin.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

21 irréductibles, où l’on retrouve ce qui faisait le charme de «Produits d’entretiens»: la liberté précise du ton, la légèreté dans l’admiration.
Claire Devarrieux , Libération.

Ce grand éditeur a connu beaucoup de génies (Simenon, Green, Fraigneau, Calaferte, Canetti, Mandiargues…) et les ressuscite dans 21 irréductibles.
Frédéric Beigbeder, Voici.

Tout est juste, précis, furieusement intelligent.
Olivier Mony, Sud Ouest.

Tous ressuscités à travers un mot, une phrase, un regard, développés sur quelques pages. Tous issus du monde d’avant. Tous “irréductibles” ? Pourquoi pas, mais une préface n’aurait pas été de trop pour dire en quoi ils l’étaient. Le fil rouge qui les relie est peut-être à chercher dans la vraie nature de leur solitude, qui n’est pas qu’un renoncement au siècle et à sa mondanité littéraire. Ce n’était pas mieux avant. Mais en revisitant cette chaleureuse galerie de familiers, rencontres avec des sauvages de bonne compagnie, il faut bien admettre que nous avançons dans un monde où il y aura de moins en moins de gens à qui parler.
Pierre Assouline , La République des livres.

Raphaël Sorin a la littérature chevillée au cœur.
Jean-Claude Lamy, Le Midi Libre.

Derrière son carnet ou son magnétophone, Raphaël Sorin s’efface à chaque fois devant ses interlocuteurs qu’il croque en quelques traits sûrs. Se promener à leurs côtés est à la fois un régal et une incitation à retourner fouiller dans sa bibliothèque ou à s’en aller chiner chez les bouquiniste!
Alexandre Fillon, Lire.

Les «irréductibles» de Raphaël Sorin sont indispensables, et le sous titre, «Nouveaux produits d’entretiens», est brillant.
André Rollin, Le canard enchaîné.