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Demain Berlin

Oscar COOP-PHANE

À propos du livre

Tobias, Armand, Franz, ils sont trois. Atterris à Berlin un peu par hasard en quête d’un nouveau départ, la ville va leur offrir une nouvelle normalité, presque une nouvelle famille. La vie paraît simple, les filles fument dans les cafés, on parle pendant des heures, dans toutes les langues, on peint, on écrit un peu, on cherche un lit pour la nuit. Et quand on est seul, qu’il neige dehors, on peut toujours danser jusqu’à l’épuisement au Berghain-panoramabar. Il y fait chaud, on croise un ami, on avale quelque chose pour vivre plus fort et on oublie le passé, on s’oublie. C’est bon. On a trouvé notre nouvelle famille. Les druffis, c’est comme ça qu’on nous appelle.
Un jour on quittera Berlin. Mais pas tout de suite, pas ce soir, demain…

Oscar Coop-Phane, né en 1988, signe avec Demain Berlin le roman d’une génération, la sienne.

Roman / 2013 / 16€, épuisé / 176 pages / 12×17 cm / 978-2-36339-020-2

La presse en parle …

Je préfère l’écrire noir sur blanc pour être mieux compris: Oscar Coop-Phane est la révélation littéraire de l’année. Quelle entrée en littérature ! Prix de Flore pour son premier roman l’an dernier, le voici qui confirme son talent avec un texte festif et noir.
Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine.

On a découvert Oscar Coop-Phane l’an dernier avec Zénith-Hôtel, salué par le prix de Flore. On avait été frappé par la qualité et la précocité de sa prose, de son chagrin, de ses désillusions. Cet écrivain de 25 ans s’est dépêché de prouver qu’on ne s’était pas trompé. Peintre des abandons, il connaît plus de cinquante nuances de gris, compare l’amertume du petit matin à «une fumée de pipe mal tassée» et sait que «le seul ostacle à une vie errante, c’est le poids des livres». Les siens pèsent déjà. C’est rare.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.

Oscar Coop-Phane a réussi un exploit rare: un très beau roman, écrit dans une langue classique et superbe, qui traite de sujets branchés. Il semble presque surnaturel qu’un jeune auteur – il a 25 ans – ait une telle maîtrise du style, une telle connaissance de l’âme humaine. […] Lisez Demain Berlin, vous ne pourrez pas décrocher.
Patrick Williams, Elle.

Ce deuxième roman confirme son auteur parmi les romanciers qui compteront, qui comptent déjà. […] Ce qui d’ores et déjà l’intronise parmi les premiers de la classe de notre paysage littéraire ? Le style, dont suinte à chaque ligne cette fiction piégée.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Épris d’une littérature qu’il a bien digérée, Oscar Coop-Phane possède déjà une petite musique bien à lui, un sens évident du récit et un goût prononcé pour le spleen, les dérives et les illusions perdues. De quoi lui assurer un bel avenir.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

Certains livres traduisent une génération, la révèlent même. Demain Berlin est de ceux-là. Coop-Phane sublime par sa plume épurée une génération de jeunes adultes un brin désabusés.
Lionel Decottignies, L’Humanité Dimanche.

Oscar Coop-Phane, avec ses personnages perdus, aspire à une forme de romantisme disparu, celui des artistes maudits, des paradis artificiels, de la quête désespérée du bonheur.
Laurence Houot, Culturebox.

Oscar Coop-Phane est décidément un auteur à suivre !
Coline Hugel, Page des libraires.

Cela aurait pu être un petit opus «générationnel» de plus, cela va beaucoup plus loin. Car il se dégage de Demain Berlin un petit air toxique, empoisonné, qui n’est certes pas toujours agréable à respirer mais dénote, en même temps qu’une inspiration romantique des plus pures, un vrai talent d’écrivain.
Barbara Lambert, Point de vue.

Oscar Coop-Phane est un vrai feu follet, saisissant les âmes esseulées. Il donne corps à un second roman sur le fil du rasoir. Un shoot de mots, où un trio d’amis se noie dans Berlin by night. Bravo !
Kerenn Elkaïm, Le vif / L’Express (Belgique).

Un roman générationnel.
F. Chevalier, Technikart.

Le menu – défonce et sexe rapide aux toilettes – pouvait faire craindre une écriture indigeste et faussement branchée dont nous ont gavé tant d’épigones de Bret Easton Ellis. Mais Coop-Phane, disciple de Bove et de Calet, possède une langue sans âge et le goût des déchéances stylées. […] On appelle ça la grâce. Demain Berlin, sûrement. Mais aujourd’hui Oscar Coop-Phane.
Thomas Mahler, Le Point.

Une construction romanesque vraiment habile. Ce jeune auteur ira loin. (Arnaud Viviant)
Un Bove junkie. (Michel Crépu)
C’est mordant, c’est vif, c’est rapide. (Jean-Claude Raspiengeas)
Le Masque et la plume (France Inter)

Sans jamais hausser le ton, dans une prose à hauteur d’homme, Oscar Coop-Phane, qui est un aquarelliste de l’amertume, décrit formidablement bien cette génération perdue et ses lieux de défonce. […] Il en tire un livre sec, à l’os, dans la tradition de l’Opium de Cocteau, et de Toxique de Françoise Sagan, mais en plus désabusé, en plus précoce aussi. Ce jeune écrivain-là n’a guère d’illusions, mais il est pourtant promis à un bel avenir, ou je ne m’y connais pas.
Jérôme Garcin, La Provence.

J’ai lu avec fascination les errances drugs, sex and vague à l’âme de Demain Berlin.
Marie Segura, Elle Belgique.

Et revoici Oscar avec un livre magnifique.
Arnaud Viviant, Regards.

Une écriture électrique.
Pierre Maury, Le Soir.

Demain Berlin ne se quitte plus dès la première page. Captivant comme un polar, avec ses personnages si humains, il diffuse la dose de poésie si nécessaire pour supporter le monde moderne. […] Sa prose est toujours rapide, incisive, brutale avec justesse.
F. Brécourt, Tout prévoir.

L’auteur nous transmet un mélange de douceur, de violence, à l’aide d’un style aussi énergique que désabusé et d’une écriture fougeuse, mais déjà empreinte de maturité. Ses héros sont des nouveaux romantiques, il y a en eux du Kerouac, du Rimbaud.
Marie Musy, Quartier Livres (RTS, Suisse).

Pour aller plus loin