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La gardienne du château de sable

Christian ESTEBE

À propos du livre

Il y a une heure encore, je parlais de ma mère au présent. Maintenant, et pour le reste de mes jours, elle sera au passé. Elle sera mon passé.
Je sais si peu d’elle. Je sais que sa propre mère l’appelait la bâtarde. Je sais qu’elle était cruelle et enjôleuse, je sais qu’elle avait aimé mon père, je sais qu’elle m’aimait éperdument, plus que tout autre, et qu’elle me l’a fait payer.
Tout ce que je peux faire maintenant, c’est laisser l’écrivain que je suis devenu se pencher doucement sur sa douleur de fils pour, mot après mot, essayer de panser la plaie.

Avec La Gardienne du château de sable, Christian Estèbe signe son roman le plus abouti et certainement le plus personnel. À bientôt soixante ans, bouleversé par la mort de sa mère, il décide, sous le coup de l’émotion, d’écrire sur leur relation tout aussi passionnelle que conflictuelle. Il offre à cette femme dont la vie ordinaire ne laissera aucunes traces, pas même une tombe, la seule chose impérissable qu’il connaisse : un livre.

Roman / 2012 / 16,50€ / 208 pages / 12×17 cm / 978-2-36339-014-1

Prix Littéraires

  • Prix Jean Carrière 2012

La presse en parle …

Cela s’intitule La Gardienne du château de sable, et c’est un roman puisque chaque vie en est un que chaque mot éclaire. C’est déchirant de tristesse, de douceur, de précision enfiévrée par le chagrin. […] Tout passe, tout glace, c’est la vie des pauvres gens. Comment ils aimèrent, pourquoi ils moururent. Pour que parfois un livre comme celui-là existe.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Un récit qui ne tombe jamais dans le pathos. Taillé à l’os, poignant.
J.-P. Saccani, La Parisienne.

Un récit sans concession.
Anthony Dufraisse, Le Matricule des anges.

Christian Estèbe signe un livre intime et tenu.
Alexandre Fillon, Sud Ouest.

Lire ce livre, c’est se rappeler pourquoi on aime lire. Là, tout d’un coup, on est chez quelqu’un qui ne considère pas le lecteur comme une mouche à alpaguer. Christian Estèbe a écrit un grand livre sur sa mère et comme tous les grands livres, ça fait mal.
Bernard Morlino, Service littéraire.