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Représailles

Raymond GUÉRIN

À propos du livre

Le 20 août 1944, Raymond Guérin écrit dans son journal: «Se peut-il que je sois là, à ma table, écrivant tranquillement les premiers mots, depuis plus de quatre ans, écrits dans la Liberté ?»
Rentré de stalag depuis quelques mois, Guérin assiste avec enthousiasme à la Libération de la France. Mais l’euphorie des premiers jours ne dure pas, l’heure est maintenant aux Représailles. Pour lui, la bête n’est pas morte, et l’écrivain règle ses comptes avec les Barbares, les collabos, les résistants de la dernière heure.
Dans ces pages décapantes, les ultimes de son journal de guerre, Raymond Guérin commente les procès d’épuration auxquels il assiste à Périgueux, avant de revenir chez lui, à Bordeaux, dans cette ville qu’il dit être «la plus collaborationniste» de toutes. Il s’interroge également sur sa place dans le monde littéraire dont il se sent de plus en plus exclu.
C’est un homme désabusé et brisé qui met un point final à ce terrible journal commencé en 39.

Journal / 2006 / 12,50€, il existe un tirage de tête : 35 exemplaires sur papier de Grisaille à 50€ (nous contacter directement) / 96 pages / 12×17 cm / 978-2-912667-36-6

La presse et les libraires en parlent …

Représailles tient une place de choix dans la bibliographie de Guérin.
Livres Hebdo.

Ces carnets apportent la lumière — indispensable et nécessaire — pour mieux comprendre la force et l’intelligence de Guérin et de son œuvre.
La Revue littéraire.

Représailles dépeint de manière passionnante l’atmosphère de la Libération.
Chronic’art.

C’est, poignant, le journal d’un homme libre qui ne se remettra jamais d’avoir été enfermé et que seule une orgueilleuse colère maintient en vie.
Le Nouvel Observateur.