Péquenots

Harry Crews

À propos du livre

Des freaks, des rednecks, des paumés, et ce Sud qui sert de miroir à une Amérique tiraillée entre violence et respectabilité, peuplent tous les grands romans de Harry Crews.
Ce portrait noir et grotesque de son pays, Crews le dresse plus nettement encore quand il s’essaie au journalisme. On est alors du côté du « nouveau journalisme » de Tom Wolfe, ou du « journalisme Gonzo » de Hunter S. Thompson, de la « narrative non-fiction » comme on dit en français. Cette partie de l’œuvre de Harry Crews était jusqu’à aujourd’hui totalement inconnue en France, alors qu’il a publié, dans les années soixante-dix, de très nombreux textes dans la presse.
Péquenots rassemble ses reportages parus dans Esquire et dans Playboy entre 1974 et 1977. Qu’il nous entraîne dans sa quête d’une vasectomie, dans l’univers des forains, sur un sentier de randonnée des Appalaches, ou encore sur un tournage en compagnie de Charles Bronson, Harry Crews fait toujours mouche : il nous bouscule ou nous arrache un sourire. Souvent les deux.

 

« Pour tous ceux qui aiment la littérature qui a des tripes. » San Francisco Chronicle

Presse

D’un bout à l’autre, Péquenots nous entraîne dans une série de trips sauvages et de rencontres rugueuses […]. Epoustouflant.  
Philippe Blanchet, Rolling Stone.

Un road trip aussi fou qu’hilarant à travers l’Amérique profonde et ses rencontres improbables. […] Quand le reportage écrit à la première personne rencontre le talent d’un conteur hors norme.
Frantz Hoëz, L’Obs.

C’est un joyeux road trip chez les prolos et les crétins du Deep South. […] Harry Crews excelle dans les descriptions sur le vif et l’humour grotesque.
Macha Séry, Le Monde.

Avec une écriture de romancier, Harry Crews se promène dans le monde du Sud et raconte l’Amérique sauvage et ses petites gens, d’une façon extraordinaire.
Christine Ferniot, Télérama.

Des reportages savoureux, par une plume acerbe et drolatique.
Bruno Corty, Le Figaro.

Brillant portraitiste du bizarre, plume acérée à l’humour étrange et aiguisé, Crews montre l’Amérique de l’autre côté du miroir.
Olivier Pène, Junkpage.

Ces chroniques feraient des courts-métrages formidables, d’une justesse, d’une économie, d’un tempo impeccables, avec un humour constant qui ne rit pas de ces personnages, mais avec eux et dans leur langue, sans la parodier, ce qui serait lui faire injure. […] Harry Crews est un portraitiste hors pair, qui a un talent fou pour écouter et nous dire que toute vie est importante, qu’elle est souvent un combat, et parfois une fête à laquelle il faut s’inviter.
Sophie Creuz, RTBF.

Péquenots est un chant d’amour tissé à la gloire du peuple d’en bas: parias, rednecks et autres hillbillies. Issus de Playboy ou d’Esquire, les textes qui le composent forment une mosaïque lézardée, glorieusement inassortie; ils rayonnant d’humanité.
Fabrice Colin, Le Nouveau Magazine Littéraire.

Péquenots est l’occasion d’une plongée à peine exagérée dans la psyché de la vraie Amérique, celle des gens « de rien », des âmes souffrantes, des abandonnés de ce que l’on appelait encore il y a peu « le rêve américain ».
Maxence Grugier, New Noise.

Le style est merveilleux, l’humour décapant et les formules foudroyantes. 
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine.

Avec ces chroniques, Harry Crews brosse le portrait d’une Amérique des laissés pour compte, des rebuts de l’american way of life.
Eric Bonnargent, Le Matricule des Anges.

Péquenots est un modèle d’écriture, de droiture et de profondeur. 
Marc Bertin, Sud Ouest Dimanche.

Traduction de Nicolas Richard et postface de Maxime Lachaud

2019

14,5 x 22 cm

320 pages

isbn 978-2-36339-121-6

23 euros