Journal IV, 1846-1850

Henry David Thoreau

À propos du livre

« C’est le temps des semailles pour moi ; je suis resté suffisamment longtemps en jachère. »
Henry David Thoreau a presque trente ans et l’expérience de Walden touche à sa fin. Il ne conçoit plus, désormais, de vivre hors de la nature et son Journal se nourrit de ses longues marches. Arpentant la forêt et les collines autour de Concord, il s’intéresse de plus en plus aux origines de son pays et à ses premiers habitants, les Indiens.
Au cours de ces années, sa pensée prend un nouvel essor et c’est en 1846 qu’il rédige son essai le plus célèbre : La désobéissance civile.

Poète et philosophe, ethnologue et naturaliste, marcheur contemplatif et observateur sans concession de l’âme humaine et des petits travers de ses voisins, Thoreau, au jour le jour, dans son grenier ou dans sa cabane, note dans son Journal toutes les pensées d’un esprit profondément original et d’une exceptionnelle acuité..

Inédit

Presse

Des pages magnifiques qui sont comme les prémices du «nature writing» d’aujourd’hui. […] Le Journal de Thoreau est un flux ininterrompu, le miroir moins d’une âme que d’un esprit toujours en réaction vis-à-vis de l’univers qui l’entoure, et c’est cette «interactivité», ce reportage «en direct» sur une intelligence en perpétuelle évolution, qui en fait le prix.
Christophe Mercier, Les Lettres françaises.

Thoreau, une des références de la contre-culture, grand inspirateur  des tenants du retour à la nature, est l’objet d’une fervente adulation. Au-delà de ses idées politiques radicales, sur la désobéissance civile par exemple, la relation profonde, viscérale, exemplaire qu’il entretient avec dame Nature résonne de manière plus puissante que jamais en ces temps bien menaçants pour la planète.
Jean-Luc Germain, Le Télégramme.

 

Traduit, présenté et annoté par Thierry Gillybœuf

2016

15,5 x 22 cm

400 pages

isbn 978-2-36339-075-2

25 euros