Devenir Carver

Rodolphe Barry

À propos du livre

Il aura vécu intensément. Enfance heureuse, adolescence agitée, marié trop jeune, père à tout juste dix-neuf ans, il a connu la précarité, les galères et les frustrations, l’alcool et la descente aux enfers. On aurait déjà pu en faire un roman. Puis il est mort une première fois, ou presque, à quarante ans – exit «Mister Whiskey» auteur contrarié et mari impossible –, pour renaître et mener une nouvelle vie. Une vie vouée à tirer les leçons du passé, à s’élever, à aimer «tout ce qui le grandit». À devenir Carver, un des plus grands écrivains américains.

Lorsque Rodolphe Barry évoque Raymond Carver, nous entendons sa voix feutrée, nous sentons sa présence sobre et puissante. C’est une descente au fond du cœur de Ray.

Presse

Là où il aurait pu s’enliser dans les pièges d’une pieuse reconstitution, Rodolphe Barry parvient au contraire à rendre à cette vie vécue comme un brouillon magnifique, son caractère morcelé, tragique, magnifique. Barry cherchant Carver nous amène quelque part du côté de chez Cassavetes.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Devenir Carver n’est pas une biographie; Rodophe Barry ne «regarde» pas son sujet, il le suit. […] Il réussit ce tour de force de nous le restituer tel que nous le pressentions. […] Une épopée intimiste et déchirante.
Pierre Lemaitre, Le Monde.

Une évocation sensible d’un des plus grands écrivains américains.
Olivier Barrot, Un livre, un jour (France 3).

Ni roman à proprement parler ni biographie traditionnelle, le beau livre de Rodolphe Barry est plutôt une tentative d’épuisement du Carver quotidien: de galère en galère, de cuite en cuite jusqu’à l’épreuve finale, l’homme se dessine par touches s’éclairant l’une l’autre, entouré de ses enfants, de ses femmes, de ses éditeurs et de ses fidèles, Richard Ford en tête. Carver homme simple, type bien.
Didier Jacob, Le Nouvel Observateur.

Un beau récit calme et dense, qui plonge dans le réel sans verser dans la petite histoire.
Marguerite Baux, Grazia.

Une empathie assez magique […] Le livre que devraient lire tous les apprentis écrivains.
Valérie Barbe, France Culture, le Carnet du libraire.

Plonger dans les 300 pages de ce livre amoureux, suivant chronologiquement et sans fioritures la tumultueuse vie de Raymond Carver, constitue un étrange sentiment: celui de découvrir la matrice de son œuvre.
Marc Bertin, Sud Ouest.

Rodolphe Barry réussit une étrange alchimie. Il a lu, enquêté, sait tout de Carver, et lui redonne vie, de façon fiévreuse, presque amoureuse, à la manière d’un hymne à l’écriture.
Martine Laval, Le Matricule des Anges.

Avec Carver comme héros, Rodolphe Barry construit la légende de l’immense écrivain dans sa lutte quotidienne.
Alexandre Fillon, Lire.

On tourne les pages de Devenir Carver avec fascination. Et, au fil du texte, on se prend à parler de celui que l’on nomme désormais Ray, comme d’un ami cher. Rodolphe Barry restitue toute la beauté et la richesse de l’auteur de Parlez-moi d’amour. Un véritable tour de force.
Emile Pautus, Page des libraires.

Un livre caméra à l’épaule, arrimé au souffle du poète. Une évocation sobre, intime et feutrée, qui va chercher chez Edward Hopper pour l’ambiance, et qui donne ça et là la sensation troublante, presque physique, de voir Carver évoluer sous nos yeux.
Ysaline Parisis, Focus/Le Vif.

Un livre épuré et essentiel comme l’était l’écriture de Raymond Carver.
Maxime Maillard, Le Courrier (Suisse).

Il n’est pas indifférent que Rodolphe Barry ait touché au cinéma. Devenir Carver s’est écrit «caméra à l’épaule», la vie en direct, à la manière de Carver.
Elsa Gribinski, Junkpage.

Il lui [Carver] faudra d’abord vaincre son alcoolisme et s’affranchir de tout ce qui l’empêche de se consacrer pleinement à l’écriture. Autant de victoires admirablement racontées dans ce livre qui montre à quel point chez Carver la littérature et la vie sont liés.
Philippe Schweyer, Novo.

Roman

2014

14,5 x 22 cm

304 pages

isbn 978-2-36339-030-1

21 euros