Schtilibem 41

Georges Arnaud

À propos du livre

Schtilibem 41, drôle de titre.
Schtilibem, ça veut dire prison, en argot. Et 41, pour 1941. C’est l’année où le futur auteur du Salaire de la peur découvre la prison, accusé d’un triple meurtre. Il sera innocenté, mais dix-neuf mois de captivité, en pleine guerre, cela laisse des traces.
Schtilibem 41 est le cri d’un homme meurtri, cassé. Et Georges Arnaud sait crier fort. Il se révolte en argot, la langue des irréguliers, des irréductibles, pour nous offrir un brûlot qui prend aux tripes.

Le livre contient, in-fine, un petit glossaire d’argot, établi par Arnaud lui-même, qui vient parfois au secours du lecteur un peu cave devant une expression qu’il ne connaît pas, et prouve, s’il en était besoin, que ce petit livre a deux facettes: c’est un violent plaidoyer pour la liberté mais aussi un précieux document sur la langue argotique au milieu du XXe siècle.

Pierre Mac Orlan profite d’ailleurs de la sortie du livre en 1953 (chez Julliard) pour faire paraître un article sur «les langues d’argot». Nous le publions en guise de préface.

Presse

Chaque phrase vous atteint.
Alexandre Fillon, Livres Hebdo.

Radical et douloureux, Schtilibem 41 vaut par le lexique argotique qu’utilise Arnaud, comme pour mieux défier l’ordre établi.
Le matricule des anges.

Récit

2008

12 x 17 cm

80 pages

isbn 978-2-912667-50-2

11 euros