PRIX DU POLAR ROMAND 2017

À propos du livre

La Finlande : ses forêts, ses lacs, ses blondes sculpturales… et son Championnat du Monde de Sauna.
Chaque année, des concurrents viennent de l’Europe entière pour s’enfermer dans des cabines chauffées à 110°. Le dernier qui sort a gagné.
Les plus acclamés sont Niko et Igor : le multiple vainqueur et son perpétuel challenger, la star du porno finlandais et l’ancien militaire russe. Opposition de style, de caractère, mais la même volonté de vaincre. D’autant que pour l’un comme pour l’autre, ce championnat sera le dernier. Alors il faut se dépasser. Aller jusqu’au bout.
Aussi dérisoire que soit l’enjeu, au-delà de toute raison, la rivalité peut parfois pousser l’homme à la grandeur. À la fois pathétiques et sublimes, Niko et Igor illustrent avec éclat le désir d’absolu de la nature humaine.

Presse

Glaçant petit bijou de narration sèche et chef-d’œuvre de désespérance grinçante. Tout au long de ce récit, Incardona verse avec un sens redoutable de la mesure et de l’efficacité des rasades d’un humour rafraîchissant.
François Angelier, Le Monde.

Ce bref et sublime roman noir chauffé à blanc sonde l’insensé de la nature humaine: quand la bêtise et l’orgueil confinent à une certaine grandeur. Magnifique et tragique.
Delphine Peras, L’Express.

C’est brûlant, glaçant, effrayant. Un beau bijou noir.
Alexandra Schwartzbrot, Libération.

Chaleur est le roman d’une poignée d’hommes fous d’orgueil et de désir d’absolu. […] On se rapproche de l’Américain Harry Crews avec ses personnages stupides et obsédés, peuplant des chefs-d’œuvre comme la Foire aux serpents. Joseph Incardona est de la même famille.
Christine Ferniot, Lire.

En somme, c’est l’histoire du match le plus débile du monde entre deux abrutis transformés en saucisses grillées.
Didier Jacob, L’Obs.

Avec une belle frontalité, en donnant la part belle à la gravité et en refusant les facilités de l’ironie, Joseph Incardona réussit son coup. […] Il orchestre avec brio cet oratorio pour imbéciles magnifiques.
Olivier Mony, Livres Hebdo.

Le nouveau roman de l’excellent Joseph Incardona, q’on compare à juste titre à Harry Crews, est sans doute son meilleur en date. […] Il a cette capacité à porter les situations et les êtres les plus pathétiques, les plus ridicules, vers un état de grâce qui les magnifie.
Yann Perreau, Les Inrockuptibles.

Au début, on rigole un peu, on ricane, mais au fur et à mesure, on commence à prendre cette compétition au sérieux. Et puis, on ne rit plus du tout. On éprouve avec eux la chaleur intense.
Nicolas Carreau, Europe 1.

Un bijou ciselé. À la fois une histoire d’humour noir très étonnante, et en même temps un grand roman sur le corps, la souffrance, et son exploitation mercantile.
François Angelier, France Culture.

C’est drôle et tragique à la fois, et le récit est, forcément, brûlant !
Nathalie Peyrebonne, le Canard enchaîné.

Un roman brillant, écrit au cordeau. Des personnages attachants, magnifiques et pathétiques à la fois.
Le Parisien Magazine.

Et si Incardona était le Harry Crews francophone ?
Marguerite Baux, Grazia.

Si vous acceptez de suivre Joseph Incardona, je vous fiche mon billet que le sauna pour vous, c’est TERMINÉ.
Bernard Poirette, RTL.

On lit ça la bouche ouverte, de préférence avec un éventail à portée de main.
Muriel Steinmetz, L’Humanité.

L’un des romans les plus drôles, les plus tressautants de ce début d’année.
Christophe Bourseiller, France Musique.

Ce petit roman bien balancé va bien au-delà de la comédie burlesque: son arrière-fond psychologique le fait osciller entre l’humour et la tragédie.
Bernard Quiriny, Madame Figaro.

Chez Incardona, les hommes sont capables des pires folies.
Véronique Cassarin-Grand, L’Obs.

Un roman noir et torride.
Eléonore Sulser, Le Temps (Suisse).

Dans «Chaleur», le lecteur suffoque, habilement malmené par un style comme asséché par la température qui monte à mesure que de l’eau est versée sur les pierres bouillantes.
Lucas Vuilleumier, Le Matin (Suisse).

L’écriture noire et chaude de Joseph Incardona s’exprime comme jamais dans Chaleur.
Jean-Blaise Besançon, L’illustré (Suisse).

Entre fresque sociale désenchantée et aspirations intimes, Joseph Incardona déroule en conteur expert un roman au rythme maîtrisé. Diablement efficace.
Anne Pitteloud, Le Courrier (Suisse).

Quelque part entre Car de Harry Crews et Snuff de Chuck Palahniuk. C’est drôle, allumé, complètement fou et drôlement bien écrit.
Philippe Manche, Le Soir (Belgique).

Un style à la fois sec et imagé, avec énormément d’humour.
Michel Dufranne, RTBF (Belgique).

Incardona part d’une situation baroque, avec des personnages que rien ni personne ne viendra empêcher d’atteindre leur quête, et en profite pour explorer la puissance de la nature humaine. Une des grandes plumes de la littérature contemporaine.
Christophe Dupuis, Sang-froid.

Redoutablement bien écrit.
Julie Coutu, Le Matricule des Anges.

Certes, on rit de bon cœur, mais cette quête nous ramène inlassablement à notre condition première: le tragique.
Marc Bertin, Junkpage.

 

Roman

2017

13,5 x 20 cm

160 pages

isbn 978-2-36339- 076-9

15,50 euros