Les silences
Luca Brunoni

À propos du livre
Se taire, ne jamais se mêler des affaires des autres, voilà la règle qui prime dans ce village au cœur des montagnes, et permet à chacun de cultiver consciencieusement son lot de rancœurs et de préjugés. Quand Emil a disparu, personne n’a rien dit, bien sûr, les langues sont restées liées. Et quand l’orpheline, la jeune Ida, a été placée chez les Hauser, on se doutait bien que la vie serait difficile pour elle.
En butte à la haine de la fermière et aux regards libidineux de son mari, la jeune fille ne peut compter que sur son amitié clandestine avec Noah, un adolescent qui rêve d’ailleurs. Il réussit à la convaincre qu’elle aussi a droit à sa part de bonheur, mais il est trop tard. Ils ne parviendront, bien malgré eux, qu’à déclencher malheurs et drames, à faire remonter à la surface toute la boue de secrets et de non-dits du village.
Presse
Un très grand exercice littéraire, un roman hors du commun.
Laurent Ruquier, Club Première (Paris Première).
Un « country noir » où le non-dit règne en maître.
Valérie Rodrigue, Marie France.
Les Silences se lit comme un roman noir sociologique dans lequel la résilience, la résistance au déterminisme social n’est pas un combat facile. […] Un récit bien rythmé, noir et lumineux.
Mohamed Berkani, France TV Info.
Un drame sur fond de montagnes et de rancoeurs qui tient autant du roman noir que du récit d’atmosphère.
Olivier Mony, Livres Hebdo.
Une sonorité franche et vigoureuse éclairée par une poésie sans fioriture, quasi naturaliste, presque terreuse.
Isabelle de Montvert-Chaussy, Sud Ouest.
Ambiance bourrue, taiseuse, aussi énigmatique que touchante.
Matthieu Marin, Ouest France.
En plaçant son histoire au milieu du XXème siècle, Luca Brunoni nous plonge dans une réalité où les adolescents étaient amenés à grandir plus vite, pour le meilleur et pour le pire.
Jimmy Boursicot, Var Matin.
Prodigieuse plongée dans la tête d’un enfant et dans une petite communauté fermée sur elle-même. D’une profonde humanité.
Michel Paquot, L’Avenir.
Quand les rêves des uns deviennent les crimes des autres, le roman noir n’est pas loin…
Focus Vif.
Un roman engagé et bien écrit.
Stefano Palombari, L’Italie à Paris.
Les libraires
Un village de montagne prisonnier des secrets de ses habitants. Des personnages tour à tour antipathiques, pudiques et touchants. Une atmosphère rurale faite de dur labeur et de violence. Le terrain parfait pour que certaines tensions éclatent, emmenant l’histoire dans un suspense de roman noir. Un sacrément bon livre !
Valérie, Librairie Atout livre, Paris.
Quelle belle surprise ! On se laisse ici tomber dans un piège à l’écriture ciselée. Une jeune fille se retrouve prise dans les mailles d’un petit village suisse isolé, où les silences se multiplient et la vérité nous échappe jusqu’à une révélation finale. Un roman qu’on ne lâche pas !
Librairie Le Vrai Lieu, Gradignan.
Dans un style clair et épuré, Luca Brunoni raconte Ida, Noah, la dureté et la pauvreté paysanne, la vie d’un village que la tentative de sauvetage des apparences tue à petit feu. C’est un roman sur les désastres que causent les silences, surtout chez des enfants…
Librairie Les Parleuses, Nice.
Un très bon roman.
Brice, Librairie Agora, La Roche-sur-Yon.
Un roman rural noir au décor grandiose et à l’atmosphère pesante éclairé par un style d’une grande justesse qui vient sonder les tréfonds de l’âme humaine dans ce qu’elle a de plus bestiale.
Jérôme, Librairie Chroniques, Cachan.
Un roman riche de mystères, de non-dits, de jalousie.
Julie, Librairie Le Passeur, Bordeaux.
Luca Brunoni, dans un décor rural fruste et rustre, petit village reculé dans ces montagnes qui condensent et compactent les mots pour en faire des paquets de silences, trousse une histoire faite de non-dits, de secrets enfouis et de pureté minérale. […] Le village devient le théâtre d’une comédie humaine où surgissent les fantômes d’hier et les malheurs de demain, une comédie de sens qui laisse jouer les taiseux pour mieux extraire l’essence de l’âme humaine. Un très beau texte, surprenant parfois, classique également. Des personnages troublants et justes, un lieu et un temps habités, et du noir aussi. Du noir qui s’effleure, de la paume au psaume, de la terre à la bête, et de l’homme à la bête.
Fabien, Librairie Decitre, Grenoble.
Un roman sombre et rural. Une construction originale, une écriture qui dès les premières page nous happe et laisse deviner un drame.
Lydie, Librairie Le Coureau, Marennes.
La loi des non-dits, des rancoeurs, des jalousies, de ce silence qui règne en maître dans les montagnes dont l’échappée était impossible pour les gens de petit extraction. Très beau.
Librairie Nos années folles, Colombes.
Luca Brunoni manie l’intrigue avec grande finesse, égraine révélation après révélation. Il livre un roman insidieux, révèle la part terrible qui se terre dans chaque secret de famille; résolument sombre, c’est une lecture dont on ne sort pas indemne.
Charlotte, Librairie de Clermont, Clermont-Ferrand.
Il y a du Dickens dans ce roman. […] Dans un style concis, presque lapidaire, fait de phrases courtes et épurées, Luca Brunoni livre un roman noir rural où chacun des personnages a sa part d’ombre !
Fabienne, Librairie Le Bruit des Mots, La Flèche.
Roman
Traduit de l'italien par Joseph Incardona
2023
13,5 x 20 cm
256 pages
isbn 9782363391797
19 euros